L’Université de Toulon collabore avec le Gabon - JT Gabon

19 décembre 2023
Durée : 00:02:18
Nombre de vues 47
Nombre d’ajouts dans une liste de lecture 0
Nombre de favoris 0

Le laboratoire MIO est porteur d’un projet de Jeune équipe associée à l’IRD (JEAI). Plusieurs chercheurs de l’Université de Toulon ont effectué des missions courte et longue durée pour déterminer l’état biogéochimique de l’Ogooué et établir des relations de collaboration.

Depuis plusieurs années, les Gabonais s’alarment d’une potentielle contamination de l’Ogooué, principal fleuve du pays dont les eaux alimentent les terres agricoles et les villes du Haut Ogooué. En 2011, le député Jean-Valentin Leyana, soutenu par un collectif de 350 habitants et de quatre ONG, avait porté plainte contre la COmpagnie MInière de l’OGooué (COMILOG) pour dégradation de l’environnement et violation des Droits de l’homme. Des élus locaux soupçonnaient un lien entre l’exploitation du manganèse et la prévalence au sein de la population de la région de Moanda de maladies cardiovasculaires, d’infections pulmonaires et de cancers. La société elle-même a entrepris, depuis 2008, des travaux de réhabilitation de la rivière Moulili, asséchée par l’exploitation de son usine de traitement, dont le cour d’eau se jette dans l’Ogooué.

Mené par l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO) de l’Université de Toulon, le PROjet OGooué MAngroves (PRO2GMA) vise à déterminer l’état biogéochimique des sédiments de l’Ogooué, de la source jusqu’au delta de Port-Gentil. Un vaste programme qui sera conduit sur trois ans tant le bassin du fleuve est immense : 890 km de long et 220 000 km2 de bassin versant.

En savoir + sur le site de l'UTLN : https://www.univ-tln.fr/L-Universite-de-Toulon-collabore-avec-le-Gabon.html

Mots clés : gabon mio recherche

 Informations